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MAROC 2010. DE MOULAY BOUSSELHAM A ESSAOUIRA
26 juin 2010

AU FIL DU BOU REGREG

 

 

 

 

 

 

Le BOUREGREG est le fleuve mythique de notre enfance. Il sépare Rabat, la plus belle ville du monde, de Salé la blanche, la secrète. Avec les travaux d'aménagement de ses rives, il n'est pas toujours évident de mettre un KAYAK à l'eau, fut-il baptisé TIEPAKAP. La plage de Salé peut s'y prêter, mais nous avons créé un attroupement sitôt garés face aux remparts des Oudaïas. Nous avons préféré effectuer la mise à l'eau dans l'enceinte du nouveau Port de Plaisance. Nous nous sommes adressés à la Capitainerie qui nous a délivré une autorisation de mise à l'eau. Un grand merci à l'officier de Port Adjoint, championne du Maroc de Kayak.

 

 

 

 

 

Photo souvenir prise en haut de la rampe de mise à l'eau avec la Tour HASSAN en toile de fond. Se méfier dans les ports à marée des slipway, ils sont glissants et extrèmement dangereux, nous embarquons avec la plus grande prudence, d'autant plus facilement que la mer commence tout juste à descendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un Deux Trois c'est parti, nous commençons par nous dégourdir les mollets en cadence, cap sur la Tour Hassan jusqu'à la sortie du Port, puis barre toute à droite, vers les OUDAÏAS et l'estuaire du BOUREGREG.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons à raser les barques aux couleurs vives, et les mouettes qui n'ont jamais vu un TIEPAKAP de si près, ne pensent même pas à s'envoler.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Karine prend des images de la Citadelle, que nous dépassons sans hâte, puis la houle fait tanguer légèrement le TIEPAKAP.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les deux images précédentes ont été prises à quelques secondes d'intervalle. Il s'agit de la même vague, elle frisait le mètre cinquante. Karine a prudemment rangé son petit OLYMPUS pourtant étanche à 10m. A la vague suivante, sa main s'est crispée sur la pagaie, sans soupir, sans plainte, stoïquement. Le captain soucieux de détendre l'atmosphère préfère faire demi-tour sans pousser plus au large. Le demi-tour d'une petite embarcation dans la houle est un moment périlleux lorsque l'esquif se retrouve travers à la vague. Attendre donc l'accalmie juste après le passage d'une série, obliquer tout de suite après la dernière vague, sans attendre la suivante. On appuie donc plus fort sur les pédales, KARINE ne se fait pas prier, et nous voilà prenant cap sans encombre vers l'EST pour une jolie promenade au gré du vent et du courant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Côté RABAT, l'aménagement de la berge est chaleureux. Un grand quai étire ses courbes légères, on y flâne paisiblement, on peut s'asseoir sur des bancs à l'ombre des palmes. Côté Salé, nous sommes inquiets de voir s'édifier des petits immeubles qui risquent de masquer la vue sur l'ancienne cité des Corsaires barbaresques.

 

 

 

 

 

Nous passons sous le Pont Moulay El Hassan en construction qui accueillera dans quelques mois outre le trafic routier, un beau tram dernier cri dont se plaignent parfois certains taxis qui lui reprochent les désagréments actuels dûs aux travaux, et d'empiéter sur "leur chaussée"... Ce beau tram sera, quoi qu'il en soit, un magnifique TRAIT D'UNION entre les deux villes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On hisse la petite voile qui nous aide à remonter sans fatigue le flot du courant descendant.

 

 

 

 

 

Nous dépassons très largement le Douar Doum et les nouveaux quartiers sur les collines à l'EST de la Capitale Politique du Royaume Chérifien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après deux heures d'une navigation loin de l'agitation de la ville, nous faisons demi-tour pour nous laisser porter par le courant. Nous reposons nos mollets et Karine dégourdit ses épaules de quelques coups de pagaie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une aigrette, à Garbo, prend son envol au dessus de deux barques qui se donnent des baisers étravés d'amour tellement il fait bon...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La barque suivante, solitaire, s'empourpre de mauve et d'envie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après trois heures trente d'une bien jolie promenade au fil de l'eau du Bou Regreg, la rampe de mise à l'eau du superbe Club Nautique de Rabat-Salé est devant l'étrave. Ce n'est pas cette fois que Karine mouillera son OLYMPUS étanche à 10 mètres. Le Captain veille au grain. Grande prudence également en débarquant sur le slipway : avec la marée qui a baissé, c'est une redoutable patinoire capable de casser plus de trois pattes à un canard. Encore un grand merci à tout le personnel de la Capitainerie. Prochaines images : le succulent couscous de M'BARKA et FATNA, le plus délicieux du monde.

 

 

 

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